L'investisseur avantagé : L'analyse quantitative et technique (Ép 97)

Javed Mirza, stratège quantitatif et technique, rejoint l'animateur Chris Cooksey pour discuter de l'analyse quantitative et technique :
- Aperçu de l'analyse technique
- Aperçu de l'analyse quantitative
- Vous êtes un Chartered Market Technician® - qu'est-ce que cela signifie?
- Comment utilisez-vous l'analyse technique et quantitative pour éclairer vos positions sur ce qui se passe sur les marchés?
- Quels sont vos points de vue actuels?
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Transcript
Chris Cooksey : Bonjour et bienvenue à L’investisseur avantagé, un balado de Raymond James Limitée qui offre une perspective aux investisseurs canadiens qui veulent rester informés et concentrés sur le succès à long terme. Nous enregistrons cette émission le 19 juin 2024. Je suis Chris Cooksey du service des Communications d’entreprise et marketing de Raymond James. Aujourd’hui, Javed Mirza, notre stratège d’analyses techniques et quantitatives, se joint à nous pour discuter des marchés de son point de vue et expliquer ce qu’est l’analyse technique et quantitative. Je me suis probablement mal exprimé, Javed, mais je pense que nos auditeurs comprendront ce que je veux dire. Javed s’est joint à Raymond James l’année dernière et est bien connu dans le secteur. Il a été interviewé sur la chaîne BNN et est largement sollicité par la presse pour ses commentaires. Bienvenue à L’investisseur avantagé, Javed. J’espère vraiment que vous passez une bonne journée et je vous remercie de vous joindre à nous aujourd’hui.
Javed Mirza : Génial. Merci beaucoup de m’avoir invité, Chris.
Chris Cooksey : Je sais que dans le domaine de l’analyse technique, il y a des éléments tels que les formations de tête et d’épaule et les chandelles, mais je mentirais si je disais que je sais ce que cela veut dire. Alors, peut-être que nous pourrions commencer par donner un aperçu de l’analyse technique.
Javed Mirza : C’est une excellente question. L’analyse technique consiste à analyser différents indicateurs techniques et les tendances. De façon encore plus générale, il s’agit essentiellement de finance comportementale. Dans notre secteur, cela représente la tendance des investisseurs à continuer de répéter le même comportement, que ce soit de manière positive ou négative. Et les émotions sont un facteur important dans notre secteur. Les deux principales émotions que nous observons sont la peur et la cupidité. Ainsi, tout au long de l’histoire, depuis la bulle des tulipes, autour des années 1600, et plus récemment, la bulle du NASDAQ, on constate que ce comportement humain se répète au fil du temps. C’est pourquoi nous nous concentrons sur l’examen de ce comportement à travers le prisme de notre perception. L’action des prix. Nous faisons également quelque chose qui nous distingue du reste du marché, à savoir que nous examinons les cycles. Il se passe donc beaucoup de choses vraiment intéressantes. C’est assez formidable, parce que je peux conjuguer deux de mes passions dans la vie, à savoir les mathématiques et l’histoire.
Chris Cooksey : Je vois. Les supercycles et tout ce qu’on peut connaître en matière de baisses dans ces supercycles de l’énergie, qui durent 17 ans environ, je crois. C’est très intéressant, parce que, comme je l’ai déjà mentionné, lorsque j’ai commencé à travailler dans ce secteur au milieu des années 1990, le courtier pour lequel je travaillais m’a dit qu’il n’y avait que deux choses dont je devais me préoccuper, la peur et la cupidité, et que ces deux facteurs allaient m’aider à déterminer ce que j’allais recommander aux clients. En ce qui concerne l’analyse quantitative, quelle est la différence avec l’analyse technique?
Javed Mirza : C’est une excellente question. Je sais que nous avons déjà discuté du tournoi de golf Joe Carter Classic qui se déroule en ce moment, alors je vais faire une petite analogie avec le baseball. Quand j’étais à l’école, il y a longtemps, j’ai géré une cagnotte de baseball avec des amis. Je me souviens que mon professeur de mathématiques l’a interdite parce qu’il croyait que nous faisions des paris. Mais l’analogie que j’utiliserais, c’est qu’il y a longtemps, les recruteurs regardaient les joueurs et disaient simplement : « Oui, c’est un bon joueur de baseball. Il est musclé, il est rapide. » Et ainsi de suite. Et puis, il y a eu la révolution statistique. C’est là la beauté du baseball, je suis également un grand amateur de baseball. On a commencé à regarder toutes les statistiques et l’on a eu le résumé analytique de Bill James, par exemple. Et si l’on considère l’histoire, on s’aperçoit que ce n’est pas parce qu’un joueur est beau ou qu’il a l’apparence physique d’un joueur de baseball que cela a de l’importance. En faisant le calcul des statistiques, on peut trouver un homme qui n’avait pas l’air en forme, mais qui peut être un excellent frappeur ou un excellent joueur de champ. L’analogie est là. C’est drôle, parce que nous parlions de beaucoup de choses avant de commencer ce balado, mais si l’on considère l’analyse fondamentale comme une sorte d’homme des cavernes racontant des histoires autour du feu, l’analyse technique, c’est ceux qui dessinent les mammouths laineux dans les grottes. Essentiellement, on essaie de faire des choses très similaires, mais l’aspect quantitatif élimine totalement l’élément narratif. Il vous indique simplement ce qui se passe en utilisant le calcul mathématique. C’est ce que nous constatons de plus en plus dans notre secteur : l’analyse quantitative joue un rôle de plus en plus important. Je ne sais pas combien de nos auditeurs ont entendu parler de Jim Simons. C’est lui qui a vraiment mis en œuvre la macro Renaissance, je crois. Ses rendements ont été bien plus élevés que ceux de Warren Buffett, mais Warren Buffett a évolué dans le secteur plus longtemps. Si l’on prolonge ces rendements dans le temps, en fait, Jim Simons, en tant qu’analyste quantitatif et technique, aurait obtenu un meilleur rendement que Warren Buffett.
Chris Cooksey : Dans le secteur, on parle souvent de retirer les émotions de l’équation pour ne pas prendre de décisions émotionnelles. C’est ce que fait l’analyse quantitative, elle ne tient pas compte des émotions. Voici les chiffres. Voici la décision.
Javed Mirza : C’est exact. On voit aussi cela dans le basketball, par exemple avec l’évolution vers un tir à trois points. Je crois que l’on voit de plus en plus de chiffres être publiés et d’éléments être calculés à partir de ceux-ci, parce que nous pouvons maintenant en faire plus avec les ordinateurs et nous avons davantage de données à notre disposition. On supprime une grande partie de ce que nous avions auparavant parce que nous n’avions pas accès aux données. Et maintenant, nous utilisons les données. Et nous voyons les choses sous un angle différent. Je crois que c’est ainsi que nous nous positionnons parce qu’il y a trois disciplines : l’analyse fondamentale, l’analyse technique et l’analyse quantitative. Historiquement, tout au long de ma carrière, c’est lorsque ces trois disciplines produisent un même résultat qu’il existe une possibilité vraiment formidable qu’il faut absolument saisir.
Chris Cooksey : On vise le centre du diagramme de Venn, je suppose.
Javed Mirza : C’est exact.
Chris Cooksey : Vous êtes un analyste technique des marchés, je suppose qu’il s’agit d’un titre de compétence similaire à celui d’analyste financier agréé. Je crois que les gens connaissent probablement ce dernier titre, mais peut-être pourriez-vous expliquer ce qu’est un analyste technique des marchés?
Javed Mirza : Oui, excellente question, Chris. Voici donc ce que je dirais. Je possède les deux titres de compétence. C’est amusant parce que j’ai travaillé pendant la bulle technologique et que j’avais une formation plus fondamentale. J’ai obtenu une licence en commerce à l’Université de Toronto, avec une spécialisation en finance, puis j’ai passé mon cours d’analyste financier agréé et je suis devenu analyste financier agréé pendant la période de la bulle technologique. Et c’est quelque chose qui m’a vraiment troublé ou rendu perplexe. Perplexe est probablement un terme plus approprié. On se demande comment la valeur de ces entreprises a pu fluctuer de 50, 60 ou 70 % au cours de cette période. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à m’intéresser davantage à l’analyse technique. Je vous raconte l’anecdote : mon père était agent de change pour Wood Gundy à l’époque et je faisais des graphiques pour mon argent de poche manuellement, comme les logiciels de graphiques n’existaient pas, sur les pages arrière du Globe and Mail. En ayant les prix, je calculais le volume au bilan, qui est essentiellement une mesure très simple du suivi du volume et de la pression à l’achat ou à la vente sur le titre. Alors, mon parcours dans le domaine des finances remonte à loin. Ensuite, j’ai revu ma formation et obtenu ma certification d’analyste technique des marchés. Je crois que c’était pendant la période de transition entre la bulle technologique et la crise financière de 2008. Le titre de compétence d’analyste technique des marchés est fantastique. Le niveau 1 est un excellent moyen pour les gens de s’y intéresser. Je crois que l’Institut canadien des valeurs mobilières proposait déjà un titre, mais le niveau 1 est fantastique, car il donne une vue d’ensemble de l’analyse technique, et une grande partie de ce qu’est l’analyse technique porte sur les comportements grégaires. Il faut donc en être conscient. Pour le titre de compétence d’analyste technique des marchés à trois niveaux, c’est la même chose. Je crois qu’il est possible de passer les examens plus fréquemment maintenant. J’ai une anecdote amusante à propos de l’examen. Si nous avons le temps, je pourrai en parler plus tard. Pour en revenir au titre, il s’agit d’une excellente introduction et il fournirait probablement à la plupart des investisseurs 80 % à 90 % des renseignements dont ils ont besoin pour leur donner un avantage supplémentaire. Lorsque j’ai travaillé dans l’une des plus grandes banques, elle m’a envoyé dans l’un de ses services de gestion de patrimoine pour former son personnel à l’analyse technique, parce que c’est comme l’IA. L’IA ne va pas nécessairement remplacer le personnel, mais si quelqu’un possède le même ensemble de compétences que vous, mais qu’il est plus doué pour utiliser l’IA, alors il aura un avantage.
C’est la même chose avec l’analyse technique. La différence entre une personne qui utilise seulement l’analyse fondamentale et une autre qui y ajoute l’analyse technique peut représenter 3 ou 5 % supplémentaires. On réalise ainsi un meilleur profit à la vente et l’on achète à un point d’entrée plus favorable qui accumule de la valeur au fil du temps. Voilà tout. On ajoute de petits avantages qui, au fil du temps, prennent beaucoup de valeur.
Chris Cooksey : Je vois. C’est logique. Comment utilisez-vous les analyses techniques et quantitatives, et même quelques analyses fondamentales je suppose, pour renseigner votre perspective de ce qui se passe sur les marchés? Comment tout cela s’intègre-t-il ensemble?
Javed Mirza : Bien. Pour vous répondre, je vais vous expliquer comment nous procédons. C’est drôle, parce que nous avons un emploi du temps un peu bizarre, nous travaillons la fin de semaine. Pour commencer, nous passons une partie du vendredi et essentiellement le samedi et le dimanche à passer en revue toutes les actions du TSX et du S&P 500. C’est-à-dire, toutes les actions existantes. Nous utilisons une perspective ascendante. Nous examinons les actions individuellement. Parallèlement, nous examinons ce qui se passe dans le secteur des matières premières, comme l’énergie et les métaux précieux. Je m’intéresse également aux céréales, au bois d’œuvre et aux produits de base non métalliques. J’examine le jus d’orange et le café. Je cherche à me faire une idée de ce qui se passe. Nous examinons également les devises. Ensuite, nous nous intéressons aux titres à revenu fixe. Une fois que nous avons passé en revue tous ces éléments et examiné les indices, nous pourrons dresser un tableau de la situation. C’est amusant parce que parfois je me vois un peu comme Sherlock Holmes : le marché essaie de me donner des renseignements et tout ce que j’essaie de faire, c’est de le devancer. Si je remarque, par exemple, que le dollar américain atteint un sommet et que les matières premières touchent le fond, cela me dit : « Si le dollar américain s’affaiblit, c’est un avantage pour les matières premières qui sont à bas prix. » Et cela me donne encore plus d’assurance.
Ensuite, je vois ce flux, ou je devrais voir ce flux, se répercuter sur les actions. La force relative des actions pourrait commencer à s’améliorer et le volume commencer à indiquer des signes d’accumulation. Je vais vous donner un exemple. Actuellement, les actions du secteur de l’énergie sont sous pression. Le dollar américain remonte. Nous croyons que cela indique que le secteur de l’énergie connaîtra probablement une période de faible saisonnalité au cours des prochains mois. Je pense que si les choses continuent au même rythme, ce sera une excellente occasion d’augmenter l’exposition aux actions du secteur de l’énergie une fois que nous serons sortis de cette phase de correction. Cela s’harmonisera très bien avec notre travail lié aux cycles, qui suggère que nous approchons du sommet de ce cycle. Cela devrait nous mener jusqu’au premier semestre de l’année prochaine.
Chris Cooksey : Je comprends. J’ai eu un petit rire lorsque vous avez mentionné le jus d’orange : j’ai pensé aux frères Duke dans Un fauteuil pour deux.
Javed Mirza : Je viens de faire un pari avec l’un de nos négociateurs en chef, Bob McDonald. Que se passe-t-il en ce moment? Je suis un grand amateur de l’engagement des données des négociateurs. Je ne sais pas si vous savez de quoi il s’agit, alors je peux vous l’expliquer. Tous les vendredis à 15 h 30, le Chicago Board of Trade regroupe les positions des contrats à terme négociés et les répartit en trois catégories. La première est celle des opérateurs en couverture commerciaux, tels que les banques ou les producteurs. La deuxième catégorie est celle des grands négociateurs, qui sont essentiellement des fonds spéculatifs. La troisième catégorie est celle des petits négociateurs, c’est-à-dire les avocats et les dentistes. Ce qui se passe actuellement, c’est que les fonds spéculatifs ont une position extrêmement courte pour le dollar canadien. Je pense donc que les gens considèrent que le marché est baissier au Canada. Je suis sûr que vous avez eu des conversations à propos des raisons de cette situation potentielle. Les opérateurs en couverture ont une position très longue et, en général, il est préférable d’être de leur côté. On les appelle les « investisseurs avisés ». Bob et moi incarnons ainsi les frères Duke, en faisant directement référence au film, car c’est lui qui m’a vraiment enthousiasmé et m’a fait entrer dans le métier. Un fauteuil pour deux, ça ne pourrait plus se faire aujourd’hui. Ce serait impossible. C’est un très bon film. Donc, nous avons littéralement fait ce pari. Je pense donc que le dollar canadien va connaître un rendement supérieur et qu’il pourrait atteindre 77 cents. Je parle du dollar canadien et du dollar américain. Bob pense qu’il va diminuer, potentiellement jusqu’à 69 cents. Nous avons donc ce pari de 1 dollar en cours.
Chris Cooksey : Génial. Alors, vous pourriez maintenant nous parler de vos opinions actuelles et de ce qui les a influencées, puis nous dire ce que vous observez actuellement sur le marché.
Javed Mirza : Bien. En ce moment, nous observons un léger écart, car l’action des prix est très positive. Le S&P 500 et le NASDAQ atteignent des niveaux sans précédent. C’est un marché très haussier. En fait, c’est amusant. L’année dernière, la plupart des acteurs du marché étaient plutôt baissiers, mais nous étions très haussiers. Nous avions un objectif de 27 % pour le S&P 500 et il a en fait eu un rendement de 24 %. Notre objectif est de 54-66. En fait, je pense que nous négocions à ce niveau environ en ce moment. De nombreux investisseurs me demandent ce qu’il va se passer selon nous. Je pense qu’il y aura une correction, sous une forme ou une autre. Je ne sais pas si ce sera dans les deux prochains mois, plus tôt ou plus tard. Essentiellement, nous envisageons des cycles de quatre ans et nous pensons que nous sommes au milieu ou à la fin d’un tel cycle. Nous pensons que la hausse va se poursuivre, au moins jusqu’au premier semestre de l’année prochaine. Mais une fois le sommet de ce cycle atteint, l’économie se met à fonctionner à plein régime, ce qui signifie que les ressources se vendent mieux. La demande sera donc très élevée pour les secteurs des matériaux de base et de l’énergie. C’est pourquoi je disais que je profiterais de la baisse des prix actuelle au cours des deux prochains mois pour augmenter mon exposition au secteur de l’énergie. Je crois que nous pourrons observer une rotation de certains des chefs de file de l’IA et grands noms du secteur. Je pense que le marché atteindra probablement son apogée dans les six à neuf prochains mois. Ces cycles, qui remontent aux années quarante, durent généralement de trois à cinq ans.
Nous pensons que ce nouveau cycle a commencé le 13 octobre 2022 et qu’il devrait connaître une hausse jusqu’à la seconde moitié de 2025 environ. Nous sommes dans ce que nous appelons le milieu ennuyeux. Nous croyons que les marchés vont continuer à monter pendant encore six ou neuf mois, mais nous nous approchons lentement de la zone dangereuse.
Chris Cooksey : Oui. Je crois que nous avons également constaté un léger ralentissement du côté des consommateurs américains. Naturellement, des élections auront lieu prochainement aux États-Unis. Et si l’on considère que l’analyse technique est le sentiment du marché, j’imagine qu’un technicien comme vous est intéressé par l’observation de ce qui se produit lorsqu’il y a un changement ou une amélioration du sentiment, selon votre point de vue.
Javed Mirza : Oui, c’est un excellent point. C’est amusant. Nous discutions avec certains clients et l’un d’entre eux nous a dit que le marché reflète peut-être une anticipation de l’élection de Trump. Si c’est le cas, nous observerons peut-être un phénomène de vente s’il est élu. Il se passe donc beaucoup de choses intéressantes. Nous prenons en compte le cycle présidentiel, mais le cycle quadriennal est l’un des principaux moteurs de notre travail. Dans le cycle quadriennal, on observe différentes phases où les différents secteurs produisent un bon rendement. Jusqu’à présent, tout se passe très bien en ce qui concerne l’état d’avancement du cycle. Nous avons été extrêmement satisfaits de nos prévisions du marché au cours des deux dernières années. Nous espérons donc que cela se poursuive cette année, mais en général, nous croyons que les six ou neuf prochains mois seront une période laborieuse et ennuyeuse. Mais la bonne nouvelle, c’est que, selon notre point de vue, les conditions du marché seront meilleures au cours des six ou neuf prochains mois. Je crois qu’il y a une forte probabilité que le TSX surpasse le S&P 500, parce que je pense que beaucoup de clients et d’investisseurs qui nous écoutent ont vu le TSX afficher un rendement inférieur au cours des deux dernières années. Cela peut être frustrant lorsque l’on voit NVIDIA monter en flèche. À ce propos, nous avons eu une discussion à l’interne et l’un des négociateurs a dit qu’aux États-Unis, on retrouve des entreprises qui permettent d’envoyer des mèmes et qui font des milliards, tandis qu’au Canada, ce sont des entreprises qui produisent des biens réels qui ont eu des résultats décevants. Mais je pense que les six à neuf mois suivants seront plutôt bons pour les ressources. Par conséquent, cette période devrait être bonne pour le Canada.
Chris Cooksey : Bien. Pourquoi ne pas nous raconter cette histoire d’examen pour conclure avant de vous laisser poursuivre votre journée?
Javed Mirza : Oui. S’il y a des gens de la région à l’écoute, ils comprendront. Vous devez savoir qu’il est possible de choisir le centre où l’on passe cet examen et je me rendais en voiture à Hamilton. Pour ceux qui ne connaissent pas Hamilton, c’est une ville de rues à sens unique. Tout d’abord, je me suis un peu perdu. Mais ma femme a été géniale. Je lui parlais et elle m’a guidé là où je devais aller. Ensuite, j’étais en train de passer l’examen, j’étais assis à mon bureau et je le révisais, quand je me suis penché en arrière dans la chaise et j’ai levé les jambes. Tout d’un coup, l’écran s’est éteint et je me suis dit : « Ce n’est pas vrai? » Mais en fin de compte, j’ai eu beaucoup de chance, car je n’avais pas débranché l’ordinateur. J’avais débranché le moniteur. J’avais fini l’examen après deux heures et demie et je passais mes réponses en revue à ce moment-là, donc j’ai évité le pire. C’est mon anecdote d’examen d’analyste technique des marchés.
Chris Cooksey : Oh, non. Ça a dû être vraiment stressant. Je tiens à vous remercier pour le temps que vous nous avez consacré aujourd’hui, Javed. J’espère que nous ferons en sorte que cela devienne une habitude, si vous êtes d’accord.
Javed Mirza : Absolument. Ça m’a fait plaisir de discuter avec vous.
Chris Cooksey : Parfait. J’ai beaucoup apprécié. On se reparlera bientôt. Vous pouvez communiquer avec nous à l’adresse advantagedinvestorpod@raymondjames.ca. Abonnez-vous sur Apple, Spotify ou l’application où vous trouvez vos balados. N’hésitez pas à communiquer avec votre conseiller si vous avez des questions. Merci d’avoir pris le temps de nous écouter aujourd’hui. À la prochaine. Portez-vous bien.
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