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Ed Mills, analyste des politiques à Washington | La relance budgétaire cachée aux États-Unis

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L’analyste des politiques à Washington, Ed Mills, revient au balado et discute avec Chris Cooksey d’une vaste gamme de sujets, dont :

Les projets de loi adoptés au cours des dernières années commencent à peine à influencer l’économie. Nous parlons d’une série de lois (Inflation Reduction Act, Chips and Science Act and the Bipartisan Infrastructure Bill) et de la possibilité qu’elles soient abrogées par une nouvelle administration Trump, ainsi que de leur impact sur la sécurité nationale.

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Transcription

 

Chris Cooksey : Bonjour et bienvenue à L’investisseur avantagé, un balado de Raymond James Limitée, qui offre une perspective aux investisseurs canadiens qui veulent rester informés et concentrés sur le succès à long terme. Nous enregistrons cette émission le 29 janvier 2024. Je m’appelle Chris Cooksey et je travaille pour le service Communications d’entreprise et marketing de Raymond James. Aujourd’hui, Ed Mills, analyste politique à Washington, revient participer au balado. Aujourd’hui, nous discuterons ensemble de la stimulation budgétaire cachée aux États-Unis. Plusieurs projets de loi ont été adoptés au cours des dernières années. Ed et moi allons donc commencer à discuter plus en détail de ce sujet et de ses implications. Il s’agit notamment de la loi sur la réduction de l’inflation, du Chips and Science Act et de la loi bipartite sur les infrastructures. Comment ces lois pourraient-elles être menacées d’abrogation sous une administration Trump, et comment devraient-elles être envisagées, au regard de la sécurité nationale? Ed intervient fréquemment dans les médias, notamment dans le Wall Street Journal, le New York Times, le Washington Post, l’American Banker et la CNBC, et il est enfin de retour dans L’investisseur avantagé! Je me réjouis de discuter avec lui, car c’est toujours très instructif. Bienvenue dans L’investisseur avantagé, Ed. Merci d’avoir pris le temps de participer à ce balado aujourd’hui.

Ed Mills : Merci de m’accueillir une nouvelle fois, Chris.

Chris Cooksey : Génial. J’espère que vous allez bien. Je suis très impatient de commencer cet épisode 88 du balado. Comme je l’ai mentionné en introduction, de nombreux textes législatifs ont été adoptés pour soutenir l’économie post-pandémique, pour faire face à la situation d’inflation qui s’est déclarée, ainsi qu’à des fins de gestion des événements liés à la sécurité nationale concernant les supraconducteurs et les composants informatiques, dont je ne sais pas grand-chose. Nous savons que la législation économique peut prendre un certain temps avant de faire ressentir ses effets sur l’économie, alors peut-être pourrions-nous commencer par évoquer cette question.

Ed Mills : Je pense que ce qui se passe à D.C. est intéressant : si l’on examine le fonctionnement habituel de D.C., nous réagissons généralement en cas de crise ou d’échéance à tenir. Je pense notamment à la pandémie de COVID-19. C’est à ce moment-là que nous avons adopté une législation importante visant à stimuler l’économie. Pour en revenir à la crise financière qui a suivi, les États-Unis ont adopté un plan de relance d’un montant de mille milliards de dollars. Nous avons pu constater que l’adoption du projet de loi n’est à bien des égards qu’un début, et qu’il faut compter un à deux ans entre l’adoption et la manifestation de ses effets sur l’économie. Au début du mandat de M. Biden, une forte pression a été exercée pour, je cite, « mieux reconstruire ». Cela fait partie de ce que l’équipe Biden appelle la Bidenomie, et les projets de loi que vous avez mentionnés, la loi sur la réduction de l’inflation, la loi bipartite sur les infrastructures et le Chips and Science Act, ont tous été adoptés. Au plus fort d’un cycle économique, ces projets de loi semblent appartenir au passé pour de nombreux investisseurs ou pour les personnes qui ont suivi la politique américaine, mais ce sont ces projets de loi qui vont influer sur notre économie cette année. Par exemple, le Chips and Science Act prévoit 54 milliards de dollars de subventions. À ce jour, moins de 200 millions de dollars ont été versés au titre de ces subventions. D’ici un mois ou deux, nous prévoyons des annonces portant sur des dizaines de milliards de dollars destinés aux entreprises de semi-conducteurs afin qu’elles construisent des semi-conducteurs ici aux États-Unis et qu’elles renforcent la sécurité nationale des États-Unis et de l’Amérique du Nord.

Chris Cooksey : Voilà qui est intéressant. Pensez-vous que la mise en œuvre de ces mesures a été retardée en raison de l’imminence de l’élection présidentielle américaine? Ou bien est-ce que cela prend simplement du temps?

Ed Mills : Cela prend du temps. Autrement dit, si le marché va à 100 km/h quand les indicateurs sont au beau fixe, D.C. roule plutôt à 10 km/h. Je ne vais pas convertir ce chiffre en milles, mais vous voyez où je veux en venir. L’adoption du projet de loi lance le processus de réglementation, qui permet de prendre une décision. En ce qui concerne la loi bipartite sur les infrastructures, nous avons reçu environ 60 % des fonds annoncés. Mais moins de 20 % de cet argent a été dépensé, car il s’agit d’un long processus. Vous devez donner l’argent aux États et les États doivent de leur côté trouver l’entrepreneur. L’entrepreneur doit ensuite élaborer les plans et les faire approuver. En ce qui concerne la loi sur la réduction de l’inflation, il s’agit en grande partie de politique fiscale et c’est l’Internal Revenue Service, l’IRS, qui a dû élaborer cette politique. Elle commence seulement à manifester ses effets. Ainsi, selon moi, nous avons veillé à soutenir les ménages pendant la pandémie, en particulier les ménages à revenu modeste et faible qui ont été directement touchés par les répercussions économiques de la pandémie au cours de ces deux dernières années. Vous savez, nous parlons d’un taux des fonds fédéraux qui a augmenté rapidement et qui, en quelque sorte, a alourdi le service de la dette aux États-Unis. Je considère cela comme une stimulation budgétaire cachée. Sur mon compte de dépôt du marché monétaire, j’obtiens 5,5 %. Pour la première fois depuis la période précédant la crise financière, les épargnants bénéficient de mille milliards de dollars de mesures de relance. En 2024 et au-delà, le soutien à l’économie est considérable : de l’argent est versé aux entreprises pour qu’elles puissent accroître leurs investissements, construire de nouvelles usines et embaucher de nouveaux travailleurs. Et si les gens occupent un emploi, si des projets de construction sont mis en œuvre aux États-Unis, il devient difficile d’envisager la récession que l’on craignait. Ou si elle survient, ses effets seront atténués. Même en tenant compte de ces facteurs, le Congrès est en train de débattre de la question de savoir s’il faut allouer plus d’argent au budget de la défense, accorder de nouveaux crédits d’impôt aux entreprises pour qu’elles obtiennent encore plus d’avantages, ou étendre le crédit d’impôt pour enfants, afin d’augmenter les revenus directs sur les comptes en banque des Américains à faible revenu. Le crédit d’impôt pour enfants sera destiné de manière disproportionnée aux familles gagnant moins de 20 000 dollars par an. On pourrait donc penser que la situation financière des États-Unis va nous amener à réduire nos dépenses, mais le robinet est toujours ouvert. Vous savez, D.C. continue de dépenser, et je pense que ces dépenses, à court et à moyen terme, vont appuyer l’économie.

Chris Cooksey : Très bien, je crois que l’une des autres grandes préoccupations du moment est que nous arrivons au terme d’un nouveau cycle électoral cette année. On dirait bien que Nikki Haley ne parviendra pas à empêcher Donald Trump de devenir le candidat du Parti républicain. En outre, nous savons que Joe Biden a déclaré qu’il serait le candidat démocrate, si bien que ce sont deux hommes d’un certain âge qui briguent la présidence. Comment une victoire de Trump serait-elle susceptible de faire dérailler les choses?

Ed Mills : Après l’élection se posera l’enjeu des réductions d’impôts accordées par Trump en 2017 et qui expireront en décembre 2025. L’extension de cette mesure représente entre 3,5 et 4 milliards de dollars. Et les démocrates diront qu’il faut trouver une source de financement pour cela. Les républicains feront alors valoir que, les mesures adoptées par les démocrates étant très coûteuses, leur abrogation permettrait de trouver les fonds nécessaires à l’extension de cette mesure. Du point de vue du marché, cela va susciter des inquiétudes. En effet, étant donné que certaines de ces subventions profitent largement à des sociétés cotées en bourse comme les entreprises industrielles, cela pourrait avoir un effet sur la confiance des marchés dont elles dépendent. Lorsque je discute avec des républicains à Capitol Hill, ils pensent qu’il faudrait abroger la loi Obamacare 2.0. Qu’est-ce que j’entends par là? Depuis des années, les républicains martèlent que s’ils prennent le pouvoir, ils abrogeront l’Affordable Care Act, ou Obamacare, qui a permis d’étendre les soins de santé aux États-Unis. Ils ne cessent de clamer qu’ils vont le faire. Mais ils ne sont pas en mesure d’obtenir les votes, car devinez quoi? Un grand nombre de ces projets de construction, de ces nouvelles usines, de ces nouvelles entreprises se trouvent dans des États républicains et dans des districts congressionnels républicains. Cela reviendrait à inciter les membres du Congrès à voter pour que leurs électeurs perdent leur emploi. Bon courage avec ça.

Chris Cooksey : En effet, vous avez raison. Je pense qu’une partie du processus budgétaire en cours, un peu partout dans le monde, consiste à soutenir ce qui se passe en Ukraine, les armes et les militaires qui s’y trouvent, ainsi que ce qui se passe à Gaza. En quoi un second mandat Trump pourrait-il modifier cette dynamique?

Ed Mills : Nous constatons son influence dans le débat sur le financement d’un budget supplémentaire pour la défense. Ce que nous avons entendu de la part des républicains, c’est qu’il y avait une certaine méfiance à l’égard d’un chèque en blanc ou d’un engagement à durée indéterminée. Quel est le but? Cela a semblé être mis de côté lorsqu’il s’est agi non plus d’un projet de loi sur la défense, mais d’un projet de loi sur la sécurité nationale. De nombreux républicains ont alors estimé que si nous devions traiter de la sécurité nationale, nous devrions aborder la question de la frontière entre les États-Unis et le Mexique. S’ils pouvaient obtenir une série de mesures comprenant des changements majeurs dans la politique frontalière, plus d’argent pour la sécurité frontalière, en plus d’un programme d’aide à l’Ukraine, à Israël et à Taïwan, alors ils pourraient parvenir à un accord. Maintenant que Donald Trump s’est imposé comme le candidat républicain le plus probable, on constate une plus grande frilosité de la part des républicains qui estiment que s’ils devaient obtenir un accord sur la gestion de la frontière, celui-ci devrait aller plus loin que ce qui a été négocié. Et s’ils vont plus loin, ils perdent le soutien des démocrates. C’est ainsi qu’un semblant de consensus s’effondre, et c’est ce qui se passe parfois à D.C., en particulier en période électorale, où l’on préfère maintenir une question politique en suspens plutôt que de résoudre le problème. Car si l’on résout le problème, on neutralise l’une des grandes causes que Donald Trump tente de défendre pour remporter une seconde victoire à l’élection présidentielle.

Chris Cooksey : Il semblerait que ses déboires judiciaires ne jouent pas en sa défaveur à ce stade. Ce constat est-il exact?

Ed Mills : Il est peu probable que ses problèmes avec la justice empêchent son nom de figurer sur le bulletin de vote en novembre. La Cour suprême s’est saisie d’une affaire dans laquelle la Cour suprême du Colorado l’a exclu du scrutin. Il s’agit d’une décision prise à 4 contre 3 dans le Colorado, les sept juges de la Cour suprême du Colorado ayant été nommés par des démocrates. La Cour suprême devrait déclarer, à moins que Donald Trump n’ait été condamné pour insurrection, qu’en vertu de la Constitution des États-Unis, il a le droit de se présenter. Il y a environ un siècle, un candidat à l’élection présidentielle avait obtenu plus d’un million de voix alors qu’il purgeait une peine de prison. Je ne saurais prédire ce qu’il va se passer. Je dis simplement que la Constitution américaine stipule qu’il faut avoir 35 ans, être citoyen américain, et qu’il existe une disposition qui permet de vous démettre de vos fonctions si vous vous engagez dans une insurrection. C’est là que se situe le débat à la Cour suprême du Colorado, ainsi qu’à la Cour suprême des États-Unis. Cependant, d’une manière générale, d’un point de vue juridique, les gens ne pensent pas que cela va l’empêcher de participer au scrutin. Le débat porte davantage sur le fait que s’il était jugé coupable d’un acte délictueux grave, certains sondages suggèrent que cela pourrait affaiblir le soutien dont il bénéficie auprès des électeurs indépendants. Est-ce que cela va l’empêcher de remporter les élections? Je pense qu’il est vraiment trop tôt pour le dire. Il a déjà été dit à maintes reprises que s’il venait à être jugé coupable, le soutien dont il bénéficie pourrait s’effriter. À vrai dire, beaucoup de ces choses se sont produites, et il a tout de même remporté la présidence en 2016, il l’a échappé belle en 2020, et il semble qu’il sera candidat en 2024.

Chris Cooksey : Je vois. Du point de vue de Washington, il semble que les républicains siégeant au Sénat et les républicains siégeant à la Chambre des représentants soient deux groupes bien distincts. Cette affirmation est-elle exacte? Peut-être pourriez-vous nous en dire plus à ce sujet.

Ed Mills : Oui, un sénateur représente l’ensemble de l’État, tandis qu’un membre de la Chambre des représentants représente sa circonscription. La Chambre des représentants est composée de 435 sièges. Il arrive donc que l’électorat de ce groupe d’environ 650 000 à 700 000 personnes soit très différent de celui de plusieurs millions d’habitants de l’État. D’une manière générale et au fil du temps, l’histoire des États-Unis nous enseigne que la Chambre des représentants est plus partisane parce qu’elle est le reflet de ces circonscriptions, tandis que le Sénat, en général, représente un point de vue plus modéré. Dans la version originale de la Constitution américaine, il était mentionné que le Sénat était la soucoupe qui servait à refroidir le thé renversé par la Chambre des représentants. C’est certes un exemple un peu anachronique, mais oui, d’une certaine manière, c’est exactement la manière dont le système était censé fonctionner. Les membres de la Chambre des représentants sont élus tous les deux ans, ceux du Sénat tous les six ans. La Chambre des représentants est plus proche des électeurs, car elle représente un groupe plus restreint et doit être réélue à chaque élection.

Chris Cooksey : Je vois. Enfin, un analyste ici présent avait l’habitude de dire qu’il fallait interroger l’histoire à reculons. Donc, à votre avis, y a-t-il quelque chose en arrière-plan qui ne fait pas l’objet de beaucoup de publications en ce moment ou dont on ne parle pas et sur lequel vous avez l’œil?

Ed Mills : Le risque géopolitique qui existe. Et oui, je pense que c’est quelque chose qui peut aller dans les deux sens. Lorsque nous avons reçu un sondeur avec lequel nous avons souvent collaboré pour discuter des caucus de l’Iowa qui ont eu lieu au début du mois de janvier, une chose qu’il a dite m’a vraiment frappé : lorsqu’on interroge les partisans de Trump sur les raisons de leur soutien à un nouveau mandat en 2024, ils répondent qu’il, je cite, « représente un retour à la normale ». Il disait que l’adjectif « normal » n’est pas habituellement utilisé pour décrire les quatre années de la présidence Trump. De quoi parlaient ces électeurs? Ils parlaient de trois choses. Premièrement, l’inflation sous Biden, la situation aux frontières dont nous avons parlé, et troisièmement, les guerres qui font rage dans le monde entier. Ainsi, avec les guerres, plus le risque géopolitique est élevé, plus la réélection de M. Biden a un coût politique intérieur direct, ainsi que des coûts réels pour les secteurs pétrolier et de la défense. On peut notamment évoquer les questions humanitaires. Il existe toute une liste de répercussions. D’un autre côté, si M. Biden sait que sa réélection est fortement compromise par certains risques géopolitiques, comme le conflit entre l’Ukraine et la Russie, cela va-t-il obliger l’administration Biden à faire davantage pression en faveur d’un éventuel cessez-le-feu dans ce pays? Un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas? En fonction de l’évolution de la situation, on peut imaginer que l’administration Biden, qui a cherché à contenir ce qui se passe au Moyen-Orient, pourrait voir la situation continuer à s’aggraver au lieu d’être contenue. Vous n’avez pas vraiment de contrôle sur cette situation, mais si vous envisagiez les choses dans une perspective de pure politique intérieure, vous chercheriez à réduire et à mettre fin à certaines tensions géopolitiques en 2024. Cela pourrait constituer une bonne nouvelle pour les marchés. Le revers de la médaille, c’est que si l’on ne parvient pas à contrôler ce risque, s’il prend de l’ampleur, il est certain que cela pèsera sur la réélection de Joe Biden. Est-ce un facteur décisif? Nous l’ignorons pour le moment.

Chris Cooksey : Je tiens à vous remercier d’avoir pris le temps de venir aujourd’hui, Ed. Vos perspectives sont toujours très instructives et j’attends avec impatience votre prochaine visite.

Ed Mills : C’est un plaisir partagé. Merci beaucoup.

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