Pièces de monnaie.

Nouveaux départs

Les changements proposés à l’impôt minimum de remplacement (IMR) ont amené de nombreux particuliers à réévaluer leurs stratégies financières, en particulier en ce qui concerne la planification des dons de bienfaisance. De nombreux détracteurs du nouvel IMR soutiennent que ces changements vont dissuader les donateurs de faire des dons caritatifs ou à des organismes de bienfaisance, en raison des modifications apportées aux incitations fiscales, à une période où les organismes de bienfaisance ont du mal à répondre à la hausse de la demande de services caritatifs causée par les conditions économiques difficiles qui ont suivi la pandémie de COVID-19.

Comprendre les changements : l’impôt minimum de remplacement est un calcul d’impôt parallèle qui s’effectue en même temps que le calcul de l’impôt sur le revenu ordinaire. Il a été conçu à l’origine pour s’assurer que les particuliers à haut revenu paient un niveau minimum d’impôt, en empêchant l’utilisation excessive de déductions et de crédits pour réduire leur dette fiscale. Parmi les différents changements apportés à l’IMR, y compris une augmentation du taux d’imposition de l’IMR et du montant de l’exonération, il convient de noter une modification du mode de calcul du montant imposable au titre de l’IMR (c’est-à-dire un élargissement de la base de l’IMR) qui comprendra une augmentation du montant de la prise en compte du gain en capital en cas de don de titres cotés en bourse. Par exemple, dans les mêmes conditions, un donateur dont le revenu est supérieur à 173 000 $, composé de revenus bénéficiant d’un traitement préférentiel comme les gains en capital et les dividendes, et qui fait un don en nature important de titres appréciés à un organisme de bienfaisance, pourrait être assujetti à l’IMR en 2024 et les années suivantes, alors qu’il ne l’aurait pas été en 2023.

Si les modifications apportées à l’IMR peuvent avoir des conséquences financières pour certains donateurs, l’essence même de la philanthropie ne doit pas être négligée. La philanthropie joue un rôle essentiel pour relever les défis sociétaux et favoriser des changements positifs. Il est important de reconnaître que la motivation qui pousse à donner est la volonté d’améliorer le monde. Plutôt que de se laisser décourager par les changements apportés à l’IMR, les donateurs devraient adapter leurs stratégies de don pour s’aligner sur le nouveau paysage financier.

Consultez votre conseiller, votre comptable et votre spécialiste en planification des dons pour comprendre comment vous pouvez optimiser vos contributions caritatives compte tenu du nouveau cadre fiscal.