La préparation à la retraite | Planification des aspects non financiers de la retraite

Susan Latremoille, cofondatrice de Next Lifestyle Advisors, participe au balado pour discuter des aspects non financiers de la planification de la retraite, qui sont souvent négligés par les futurs retraités. Nous aborderons notamment les points suivants :
- Qui est Susan et que font les conseillers de Next Chapter Lifestyle?
- L’importance de planifier son mode de vie à la retraite et d’avoir des conversations approfondies sur les questions non financières.
- La différence entre être prêt financièrement et mentalement à prendre sa retraite.
- Quelles sont les difficultés courantes auxquelles les gens font face lorsqu’il est question des aspects non financiers de la retraite?
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Transcription
Chris Cooksey : Bonjour et bienvenue dans L’investisseur avantagé, un balado de Raymond James Ltée, qui offre une perspective aux investisseurs canadiens voulant rester informés et concentrés sur le succès à long terme. Nous enregistrons cette émission le 2 avril 2024. Je suis Chris Cooksey, du service Communication d’entreprise et marketing de Raymond James, et aujourd’hui, Susan Latremoille, cofondatrice de Next Chapter Lifestyle Advisors, se joint à la baladodiffusion. Aujourd’hui, Susan et moi allons aborder l’aspect non financier de la retraite, qui est souvent négligé par les futurs retraités. Bienvenue à L’investisseur avantagé, Susan. Merci d’avoir pris le temps de participer au balado, j’espère que vous vous portez bien.
Susan Latremoille : Merci, Chris. Je suis très contente d’être ici avec vous.
Chris Cooksey : Je suis très heureux de l’entendre. C’est une bonne chose que vous soyez de bonne humeur. Il s’agit d’un sujet très important. Un sujet très intéressant, même. Et bien qu’il me reste encore quelques années avant d’y arriver, la planification de la retraite m’intéresse de plus en plus au fur et à mesure que j’approche de cet âge. Susan, nous avons beaucoup de choses à discuter. Si vous êtes prête, pouvons-nous commencer?
Susan Latremoille : Oui, bien sûr. Je suis prête, Chris.
Chris Cooksey : Génial. Susan, commençons par quelque chose de facile. Nous allons en apprendre un peu plus sur vous et sur la façon dont vous êtes arrivé là où vous êtes.
Susan Latremoille : D’accord. Je me ferais un plaisir de partager cela avec vous. Donc, j’ai été conseillère pendant 38 ans et j’ai travaillé dans trois entreprises différentes tout au long de ma carrière, pour la plus grande partie de la période pendant laquelle j’ai travaillé dans ce secteur. Je vais parler un peu de la façon dont je suis arrivée dans le secteur des services financiers. Je travaillais avec des clients fortunés, c’est-à-dire des personnes qui avaient de l’argent, soit parce qu’elles avaient réussi dans leur carrière ou leur profession, soit parce qu’elles étaient propriétaires d’une entreprise. J’ai vraiment aimé être conseillère et aider les gens à planifier leur avenir financier et à gérer leur patrimoine. Il s’agissait donc à la fois d’une capacité de planification et de gestion financière. Ce que j’ai commencé à observer, Chris, c’est qu’au moment où les gens commençaient à prendre leur retraite, beaucoup d’entre eux n’étaient pas aussi heureux qu’ils pensaient l’être. Ils considéraient la retraite comme une période idéale de leur vie où ils seraient libres et où ils pourraient faire exactement ce qu’ils voudraient. Mais en réalité, beaucoup d’entre eux étaient en difficulté. J’ai eu le sentiment que les conseillers du secteur, celui des services financiers, ont vraiment un rôle à jouer pour aider les gens à intégrer l’aspect non financier de leur vie à la retraite en même temps que l’aspect financier. C’est ce qui m’a vraiment poussé, après avoir vendu mon cabinet à la fin de l’année 2019, à m’attaquer à ce problème et à travailler avec les conseillers, le public et les clients pour les aider à réussir leur transition.
Chris Cooksey : Excellent. Voilà une belle transition! Nous pourrions peut-être en apprendre un peu plus sur Next Chapter Lifestyle Advisors, ou, traduit sommairement, les conseillers de style de vie du prochain chapitre.
Susan Latremoille : Next Chapter Lifestyle Advisors est notre société que j’ai cofondée et dont je suis partenaire avec Marianne Oehser, que j’ai rencontrée lorsque nous faisions toutes deux partie de la Retirement Coaches Association. Il s’agit d’un organisme américain qui certifie et délivre des licences aux formateurs en matière de retraite. C’est aussi un lieu où nous nous réunissons tous lorsque nous cherchons à répondre aux besoins futurs des retraités d’un point de vue non financier. Nous nous sommes rencontrées et avons décidé que Next Chapter Lifestyle Advisors serait le véhicule idéal pour travailler à la fois avec le secteur des services financiers et avec le public. Nous proposons donc deux types de services. L’un consiste à travailler avec des conseillers, l’autre à travailler avec des particuliers et des couples. Nous voulons donner aux conseillers les ressources et les outils nécessaires pour travailler avec succès avec leurs clients à l’âge de la retraite. Et pour les clients, nous voulons offrir un endroit où ils peuvent aller pour vraiment comprendre ce qui les attend, pour les aider à concevoir leur prochain chapitre idéal. Il ne s’agit pas nécessairement d’une retraite au sens traditionnel du terme, qui, si vous regardez dans le dictionnaire, signifie en fait une mise hors d’usage, et personne ne veut être mis hors d’usage. Quel est donc votre prochain chapitre? Et c’est la partie que notre travail avec les gens nous permet de saisir.
Chris Cooksey : Comme vous l’avez mentionné, il est évident que certaines personnes réussissent très bien dans la vie. Ils ont assez d’argent pour faire ce qu’ils veulent, mais ils arrivent à ce stade et peut-être que la question est de savoir qui ils deviennent. Discutons de l’importance de planifier votre style de vie à la retraite et d’avoir ces conversations non financières significatives lorsqu’il s’agit de la retraite.
Susan Latremoille : Oui, très exactement. Vous avez bien fait de parler des personnes qui ont réussi leur vie et leur carrière, car nous avons constaté qu’il existe une corrélation entre la réussite de ces personnes et la difficulté de la retraite. Étonnamment, on pourrait penser que si l’on a réussi sa carrière et sa vie, la retraite devrait être facile. Au contraire, nous avons constaté que les personnes qui ont été habituées à être sous les feux de la rampe, à être les personnes à qui l’on s’adresse, à avoir ce pouvoir, à être responsables de la direction d’équipes et de clients et ainsi de suite, lorsque tout cela leur est retiré, ont vraiment du mal à savoir qui elles sont. Et si vous comparez cela avec quelqu’un qui a eu un travail d’usine très ennuyeux, disons, où il n’a fait que mettre un gadget dans une boîte tous les jours pendant 40 ans, je suis sûre qu’il est ravi de prendre sa retraite et de passer à la prochaine étape, quelle qu’elle soit. Vous avez donc mentionné que le succès ne se traduit pas toujours par une retraite réussie. Cela a été un véritable signal d’alarme pour de nombreuses personnes qui ont compris que la réussite n’arrive pas automatiquement à la retraite. Nous voulons vraiment nous attaquer à ce problème avec les gens et les aider à faire en sorte que leur vie entière, leur prochain chapitre, soit aussi fructueux que leur carrière l’a été.
Chris Cooksey : La transition doit probablement être difficile pour quelqu’un qui a l’habitude de réceptionner ses courriels. D’avoir une réponse immédiate ou un retour téléphonique rapide et, vous savez, ils remarquent peut-être qu’à la retraite, cela prend un peu plus de temps. J’imagine donc que cette définition de la personne que vous êtes devient très importante.
Susan Latremoille : Précisément. Précisément. C’est l’un des pièges que nous rencontrons lorsque nous travaillons avec les gens et nous avons condensé le nombre de pièges en un petit acronyme que nous appelons SIPS. Cela ne veut pas dire que la retraite se résume à siroter un café, mais cela signifie qu’il y a des pièges, des problèmes auxquels les gens sont confrontés. Le S de SIPS signifie le lien social, et c’est vraiment l’un des problèmes auxquels les gens sont confrontés lorsqu’ils prennent leur retraite : ils perdent le réseau qui était lié à leur travail ou à leur entreprise. Et ils pensent souvent que parce qu’ils ont travaillé avec quelqu’un, ils vont devenir des amis pour la vie. Mais ce qu’ils constatent souvent, c’est que ces amitiés tombent en désuétude au bout de six mois ou d’un an, parce qu’il n’y a plus ce lien avec le travail ou les objectifs qu’ils atteignaient lorsqu’ils étaient avec cette personne. Le lien social est donc l’un des problèmes. Nous savons que la solitude est endémique dans la société, et qu’elle l’est particulièrement dans la phase de retraite, en raison de la perte de liens sociaux.
Ensuite, vous avez abordé ce sujet il y a quelques minutes, lorsque nous parlons d’identité, votre carte de visite, lorsque vous travaillez, ouvre des portes, c’est votre identité. Les gens pensent souvent qu’ils sont ce PDG, ce directeur général, ce cadre, peu importe, et ensuite cette carte de visite est inutile. En fait, vous pourriez tout aussi bien la déchirer une fois que vous aurez pris votre retraite, car elle n’ouvre plus ces portes. Les gens souffrent alors de cette perte d’identité. Qui suis-je maintenant que je ne suis plus la personne que j’étais lorsque j’avais ma carrière? Nous passons ensuite au P de SIPS, qui est l’objectif (ou purpose en anglais). Lorsque nous travaillons, notre objectif est assez bien défini. Nous avons des objectifs financiers à atteindre, notamment si nous sommes impliqués dans une entreprise. Nous avons des clients à servir ou des clients dont nous devons nous occuper. Ainsi, chaque jour, nous nous levons et nous savons ce que nous avons à faire ce jour-là. Pour une personne retraitée, il est souvent difficile de trouver une raison d’être au quotidien. Et cette perte d’objectifs s’ajoute à une sorte d’absence de but, et peut également conduire à la dépression, à la solitude, et bien pire encore. Il est donc essentiel de maintenir une vie saine dans cette phase de la vie.
Et enfin, la dernière lettre est présente pour la structure. Encore une fois, lorsque nous travaillons, nos journées sont rythmées par le 9 à 5, disons, et les fins de semaine sont libres. Mais la perte de structure, si elle est très attrayante au début de la retraite, devient un véritable problème lorsque les gens commencent à faire la grasse matinée, à allumer la télévision, à regarder trop d’informations, peut-être à prendre un cocktail à midi, un autre à 16 heures, et nous pouvons anticiper ce qui se passe à partir de là.
Chris Cooksey : C’est une pente glissante.
Susan Latremoille : C’est une pente glissante, précisément. Ce sont là quelques-unes des questions que nous essayons de traiter lorsque nous travaillons avec des clients à ce stade de la vie.
Chris Cooksey : Oui, vous avez raison. En ce qui concerne le fait d’être prêt à prendre sa retraite, comme nous l’avons dit, quelle est la principale différence entre le fait d’être financièrement prêt à prendre sa retraite et le fait d’être émotionnellement prêt à prendre sa retraite? Que vivent les gens selon votre expérience?
Susan Latremoille : Mm hmm. Eh bien, abordons d’abord l’aspect financier, car c’est vraiment l’objectif de la plupart des conseillers, et c’est aussi ce que je pensais lorsque j’étais conseillère. Mon travail consistait à préparer financièrement mes clients à la retraite, ce qui impliquait d’élaborer des plans d’épargne et d’investissement, de faire des projections financières et des calculs de FRR, etc. En fait, dans le livre que j’ai publié l’automne dernier et qui s’intitule Nine Steps to a Rich Life Retirement (Neuf étapes pour une retraite épanouie), la première étape consiste à s’assurer que l’on dispose de ressources financières suffisantes. N’envisagez même pas de prendre votre retraite si vous n’êtes pas sûr de pouvoir vous le permettre. Je ne minimise donc pas l’importance de la planification financière, et c’est là que les bons conseillers et les professionnels de gestion du patrimoine concentrent leur attention. Mais de l’autre côté de l’aspect non financier, être prêt émotionnellement et mentalement pour la retraite est une tout autre affaire. Et les gens n’ont pas tendance à y réfléchir très attentivement avant de prendre leur retraite. C’est donc important pour combattre certains des pièges auxquels j’ai fait allusion et dont j’ai parlé à propos des problèmes liés au SIPS, mais c’est également important d’un point de vue financier parce que si le conseiller ne sait pas quels seront vos projets de vie, par exemple le fait que vous voulez faire du véhicule récréatif et voyager à travers le Canada, ou que vous voulez acheter une maison de vacances, ou que vous voulez faire de la course automobile et que vous allez dépenser beaucoup d’argent pour des voitures, tout cela est très important pour le conseiller qui doit l’intégrer dans les objectifs financiers. Dans un monde idéal, les gens ont un plan de vie à la retraite et des objectifs financiers à la retraite, et ils intègrent les deux. Pour moi, c’est l’idéal, et c’est la façon dont je pense que l’avenir se déroulera pour les baby-boomers, pour les personnes qui prennent leur retraite et entament le prochain chapitre de leur vie.
Chris Cooksey : En ce qui concerne les termes, nous avons passé en revue les pièges, SIPS, bien sûr. Maintenant, comment travaillez-vous avec quelqu’un pour vous assurer que, j’allais dire que l’on s’occupe de ses SIPS, mais cela me semble un peu trop alcoolisé, mais comment reconnaissez-vous les SIPS lorsque vous les décrivez pour planifier tout cela?
Susan Latremoille : Chez Next Chapter Lifestyle Advisors, nous avons créé un processus en cinq étapes. La première étape consiste à demander à nos clients d’effectuer une évaluation comportementale, que j’interprète ensuite pour leur donner, en fait, une lecture de qui ils sont à cette étape de la vie. Car il faut bien l’avouer, quand on est jeune, on s’engage souvent dans une carrière qui fait que beaucoup de nos loisirs et de nos centres d’intérêt sont relégués au second plan au profit de notre carrière. Au moment de la retraite, il est donc très important de revenir à cette essence. Qui êtes-vous? Quelles sont vos centre d’intérêts? Quelles sont vos compétences? Qu’est-ce qui vous motive? Quelles sont vos priorités à cette étape de la vie? Une fois que nous avons découvert cela, nous travaillons beaucoup avec nos clients pour approfondir ce qu’il y a à l’intérieur d’eux.
Par exemple, j’ai eu récemment un client qui, lors de l’évaluation comportementale, appelée SuccessFinder, a obtenu une note très élevée dans la catégorie humour. Il était très présentable et je lui ai dit : « Avez-vous déjà pensé à devenir acteur ou mannequin? » Lorsqu’il a commencé à faire cette introspection plus profonde, il s’est rendu compte que toute sa vie, il avait voulu écrire un spectacle comique, écrire des scénarios comiques, mais qu’il ne l’avait jamais fait parce que sa carrière était toujours au premier plan. À l’âge de 65 ans, il a découvert quelque chose sur lui-même, qui avait toujours existé, mais qu’il n’avait jamais eu l’occasion d’approfondir. C’est ce que nous constatons lorsque nous travaillons avec les gens. Pour certains, c’est peut-être le fait d’écrire, qu’il y a un livre attendant d’être rédigé à l’intérieur d’eux. Pour certains, c’est le bénévolat. Pour d’autres, il s’agit de retrouver la forme et la santé, et ils retournent à la salle de sport. Pour beaucoup, il s’agit de développement personnel, de suivre des cours, d’étudier quelque chose. Mais nous aidons les gens à entrer en contact avec ce qu’ils ont en eux. Nous les aidons ensuite à élaborer un plan, et le modèle que nous utilisons pour ce faire s’appelle votre portefeuille du bonheur pour la retraite. Il se compose de huit classes d’actifs, tout comme un portefeuille financier.
Et comme un portefeuille financier, le portefeuille du bonheur doit être équilibré et diversifié. Nous examinons donc les huit domaines de la vie, tous non financiers. Nous n’effectuons aucun travail financier nous-mêmes. Et nous les aidons à planifier ce portefeuille du bonheur pour la retraite. Puis, les gens en sortent en disant, vous savez, je vais vraiment me porter candidat à un siège au conseil d’administration, ou je vais m’inscrire pour faire du bénévolat, ou je vais retourner à l’école, ou je vais m’inscrire dans une salle de sport, et nous les tenons pour responsables, parce que j’ai vu trop de plans être relégués au fond d’un tiroir pour ne jamais être revus, et nous voulons vraiment que nos clients s’épanouissent à cette étape de la vie, alors nous voulons vraiment les aider. Ensuite, ils se consacrent à ce qu’ils ont déclaré vouloir faire, mais l’ensemble du processus aboutit vraiment à ce que les gens soient enthousiastes à l’idée de commencer leur prochain chapitre et disposent d’un plan détaillé qu’ils peuvent suivre pour rester sur la bonne voie. Bien entendu, il est toujours possible de corriger le tir. Ce n’est pas coulé dans le béton. Vous pouvez faire autant de changements que vous le souhaitez, faire tout ce que vous voulez, contrairement à ce qui se passe sur le plan financier. Mais cela permet aux gens d’être vraiment enthousiastes et de savoir clairement ce qu’ils veulent pour leur prochain chapitre. Et c’est là, à mes yeux, sa véritable valeur.
Chris Cooksey : J’aime la notion de responsabilité. J’ai récemment discuté avec mes enfants et ils ont fait une déclaration. Je me dis que c’est la partie la plus facile, comme dire que l’on va faire quelque chose ou que l’on veut faire quelque chose. C’est la partie la plus facile. Qu’allez-vous faire maintenant que le travail commence? La responsabilité est donc énorme, évidemment. Maintenant, pour la dernière question, avez-vous un dernier mot à dire, si quelqu’un approche de la retraite, comme votre premier conseil ou un dernier mot que vous voudriez partager avec le public?
Susan Latremoille : Je dirais que la première chose à faire est, comme je l’ai déjà mentionné, de s’assurer que l’on dispose de ressources financières suffisantes. Pour cela, il faut travailler en étroite collaboration avec son conseiller afin d’établir des projections et de savoir d’où proviendront ses revenus à la retraite. Il n’y a pas moyen d’éviter cela parce que si vous voulez profiter de votre retraite, voyager ou faire les choses que vous avez toujours voulu faire, il y a de l’argent en jeu. Il faut donc tout d’abord disposer d’une bonne base financière, mais aussi ne pas attendre qu’il soit trop tard pour planifier. En d’autres termes, dans l’idéal, vous devriez commencer à planifier votre style de vie trois à cinq ans avant la date à laquelle vous prendrez votre retraite. Formulez quelques-unes de ces idées, de ces rêves et de ces objectifs. Comme ce n’est pas toujours possible, de nombreuses personnes attendent de connaître leur date d’échéance, leur date de départ à la retraite, pour commencer à planifier. Et c’est très bien aussi, mais à condition d’avoir des objectifs financiers. D’autres personnes entrent dans ce que nous appelons la phase de lune de miel de la retraite, cette belle période de la vie où il n’y a pas de réveil, pas de patron, où le temps vous appartient. C’est une vie de liberté. Et c’est merveilleux. C’est un excellent moyen de se ressourcer et de rajeunir après peut-être, dans certains cas, 30 ou 40 ans de carrière. Mais le problème, c’est que la lune de miel, comme toutes les lunes de miel, et vous le savez, Chris, étant marié, ça ne dure pas éternellement. Une fois la lune de miel terminée, les gens commencent à se demander ce qu’il faut faire maintenant.
C’est là que la question de la planification du mode de vie à la retraite prend toute son importance. Il n’y a pas de moment idéal. Je pense que c’est différent selon les personnes, mais je pense que c’est d’une importance cruciale. Enfin, je partagerais votre plan avec votre conseiller, car il a besoin de savoir si vous allez avoir besoin d’un revenu supplémentaire de votre portefeuille, si vous avez de l’argent supplémentaire à investir, et il a besoin de savoir où vous en êtes en matière de style de vie. Les conseillers peuvent également l’intégrer dans les projections et les objectifs financiers.
Chris Cooksey : Incroyable, Susan. J’ai trouvé tout cela très intéressant. Peut-être pourriez-vous partager aux gens où ils peuvent vous contacter si jamais ils souhaitent en savoir plus?
Susan Latremoille : Oui, avec plaisir. Je suis sur LinkedIn, bien sûr, Susan Latremoille, mais notre site Web pour Next Chapter Lifestyle Advisors est simple : www.nextchapterlifestyleadvisors.com. Si vous êtes intéressé par mon livre, il est disponible sur Amazon en version reliée, audio et électronique, Nine steps to a rich life retirement, Live well, give back, leave a legacy. L’autre livre que j’ai mentionné est celui de ma partenaire Marianne, Your Happiness Portfolio for Retirement, It’s not about the money. Il est également disponible sur Amazon dans ces trois versions. Il existe donc de nombreuses façons de nous contacter et nous serions ravies que les gens nous contactent pour discuter de leur projet de vie à la retraite et voir s’ils ont besoin d’aide pour y parvenir.
Chris Cooksey : J’apprécie vraiment le temps que vous m’avez accordé et je tiens à vous remercier d’avoir partagé tous ces bons conseils avec nos auditeurs aujourd’hui. Je vous remercie pour votre sagesse. J’espère que nous pourrons recommencer à l’avenir et que nous pourrons peut-être approfondir certaines de ces questions un peu plus. Mais, merci beaucoup.
Susan Latremoille : Bien, Chris. Merci. Je suis très contente d’être là.
Chris Cooksey : Écrivez-nous à l’adresse AdvantagedInvestorPod@raymondjames.ca. Abonnez-vous à L’investisseur avantagé sur Apple, Spotify ou tout autre site de balados. N’hésitez pas à communiquer avec votre conseiller si vous avez des questions. Au nom de Raymond James et de L’investisseur avantagé, je vous remercie d’avoir pris le temps de nous écouter aujourd’hui. À la prochaine. Portez-vous bien.
Ce balado est offert uniquement à titre informatif. Les données statistiques, factuelles ou autres proviennent de sources que Raymond James Limitée (RJL) croit fiables. Toutefois, nous ne pouvons en garantir l’exactitude. Raymond James Limitée n’assumera aucune responsabilité en ce qui concerne l’utilisation de ces renseignements. Le présent document a pour but de fournir de l’information générale; les renseignements qu’il contient ne doivent pas être considérés comme une offre ou une sollicitation visant la vente ou l’achat d’un produit ni être interprétés comme des conseils fiscaux. Les conseillers Raymond James ne sont pas des conseillers fiscaux, et nous recommandons aux clients d’obtenir l’avis d’un professionnel indépendant concernant les questions d’ordre fiscal. Les produits et services liés aux valeurs mobilières sont offerts par l’intermédiaire de Raymond James Limitée, membre du Fonds canadien de protection des investisseurs. Les produits et les services liés à l’assurance sont offerts par l’intermédiaire de Raymond James Financial Planning Ltd., qui n’est pas membre du Fonds canadien de protection des investisseurs.