Mise à jour du bureau de négociation des titres à revenu fixe

Le négociateur en chef des titres à revenu fixe Harvey Libby participe régulièrement au balado afin de faire le point sur les activités de négociation des titres à revenu fixe, notamment :
- La revue du dernier trimestre
- Les taux
- Les occasions
- L’inflation
- Ce vers quoi nous nous dirigeons
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Transcription
Chris Cooksey : Bonjour et bienvenue à L’investisseur avantagé, un balado de Raymond James Limitée, qui offre une perspective aux épargnants canadiens qui veulent rester informés et concentrés sur le succès à long terme. Nous enregistrons cette émission le 2 novembre 2023. Je m’appelle Chris Cooksey et je travaille pour le service Communications d’entreprise et marketing de Raymond James. Aujourd’hui, Harvey Libby, négociateur en chef des titres à revenu fixe, revient participer à notre émission pour nous faire part de son point de vue depuis le Bureau de négociation des titres à revenu fixe. Harvey, bienvenue dans le balado. J’espère que vous vous portez bien. C’est toujours un plaisir de discuter avec vous, mon ami.
Harvey Libby : Merci, Chris. Pour moi aussi.
Chris Cooksey : Merci. Comme toujours, nous avons beaucoup de sujets à aborder, alors nous allons commencer tout de suite. Je l’ai mentionné, vous avez participé au balado plusieurs fois, alors nous pourrions peut-être faire un petit tour d’horizon de ce qui s’est passé dans votre domaine depuis la dernière fois.
Chris Cooksey : En ce qui concerne les possibilités, qu’envisageons-nous pour l’instant? Sont-elles plutôt constantes ou existe-t-il des instruments plus récents que les gens tendent à utiliser?
Harvey Libby : Je ne sais pas si j’ai abordé ce sujet la dernière fois. Je crois que j’ai parlé des possibilités après impôts sur le marché. Pour la plupart des clients, elles semblent être la meilleure solution. À l’heure actuelle, il est possible d’effectuer un échelonnement de un à cinq ans après impôts, ce qui signifie que l’on achète une obligation chaque année pendant cinq ans et que son rendement est supérieur à 5 %. Ce matin, il était de 5,05 %. Cela vous permet de tirer profit du marché. Il s’agit d’un moyen très sécuritaire d’investir sur le marché, car vous avez un produit qui arrive à échéance chaque année. Ainsi, chaque année, lorsque le produit arrive à échéance, vous pouvez réinvestir dans le nouveau marché ou selon les nouveaux taux offerts à ce moment-là. C’est l’un des moyens les plus sûrs d’investir sur le marché obligataire. De plus, vous tirez parti du potentiel après impôts des obligations à escompte dans un compte imposable. Cela dit, nous vous conseillons toujours d’en parler à votre comptable. Nous ne sommes pas des comptables. Vous devriez donc en parler à votre comptable pour voir si cela vous convient. Beaucoup de gens font cela, Chris, et beaucoup de gens achètent encore des CPG. Si vous avez des CPG et des obligations ordinaires, lesquels offrent le meilleur rendement? Vous devriez toujours vérifier si le CPG que vous achetez est réellement égal ou supérieur au marché au Canada, car les CPG sont en retard sur le marché. Ils ne réagissent pas aussi rapidement aux changements de taux que le marché obligataire proprement dit. Le marché obligataire est prompt à perdre 20 points de base de rendement, comme cela a été le cas ces deux derniers jours. Il y a une semaine, je vous aurais dit qu’il fallait acheter des obligations d’entreprises bancaires. Mais depuis quelques jours, compte tenu de la baisse drastique des taux, j’en reviens à conseiller d’acheter un CPG s’il est placé dans un compte non imposable. Ça fait beaucoup de sens. Ou encore dans un compte imposable ou social, où vous pourriez profiter du potentiel après impôts. C’est probablement le meilleur choix.
Chris Cooksey : Je crois aussi que cela met en évidence le fait que les gens peuvent penser que les marchés des titres à revenu fixe sont des marchés lents qui changent peu. Bien entendu, le secteur sait qu’il s’agit de loin du marché le plus important. Il est bien plus important que le marché des actions. Et sa situation peut changer radicalement. Il est donc important de se tenir au courant régulièrement plutôt que de supposer que tout reste stable d’un mois à l’autre, d’une semaine à l’autre.
Harvey Libby : Oh, certainement, c’est le plus grand marché du monde aux États-Unis et au Canada. Il évolue beaucoup plus rapidement que tout le monde le croit. Je suis d’avis, comme tous les économistes de Wall Street, en fait, que les taux vont baisser. Alors, si vous pouvez profiter de ces taux avantageux et assurer la sécurité de votre capital et si vous disposez d’émetteurs de qualité auprès de qui vous pouvez acheter sur le marché obligataire, c’est le moment d’acheter des obligations. L’an dernier a été spectaculaire pour moi. Je me suis tourné les pouces pendant 10 ans et, maintenant, je n’ai pas le temps de me préparer à dîner. Nous avons été tellement occupés, c’était extraordinaire. Selon les économistes, les hausses de taux seront pratiquement terminées et les chances que le FOMC change quoi que ce soit le 6 décembre sont nulles.
Chris Cooksey : Nous n’aurons pas de mauvaises surprises, alors.
Harvey Libby : Non, exactement. Mais en ce qui concerne les taux, les probabilités à l’heure actuelle sont que, d’ici juin ou juillet de l’année prochaine, ils pourraient être réduits. C’est un facteur à considérer pour investir maintenant, pendant que vous avez une chance d’obtenir ces taux avantageux et d’en profiter pendant cinq ans. Même si vous ne pouvez pas vous engager pour cinq ans, au moins, profitez-en pour un ou deux ans.
Chris Cooksey : Oui. C’est toujours difficile de déterminer le sommet du cycle des taux, mais il est certain qu’il se produira dans un avenir proche. Évidemment, comme les taux n’augmentent plus à ce moment-là, vous dites qu’il est temps de commencer à chercher et que, si c’est le bon produit ou la bonne situation pour vous, les taux pourraient ne pas être plus avantageux que cela dans un avenir prévisible.
Harvey Libby : C’est exact. De plus, grâce à la sécurité du capital et à la qualité élevée du placement, c'est tout de même bon pour vous. Par exemple, à l’heure actuelle, on obtient encore plus de 5 %. Si l’on compare cela aux marchés des actions, c’est très attrayant. Les CNBC et les BNN du monde entier ne cessent de répéter ce que la plupart des gestionnaires ou des gestionnaires de portefeuilles sont en train de dire : oui, nous investissons de l’argent sur le marché obligataire maintenant, parce que c’est logique, ce qui n’était pas le cas il y a deux ans. Cela avait du sens pour certaines personnes, mais à 1 ou 2 %, ce n’était pas attrayant. Qu’en pensez-vous? C’est logique. Il est toujours judicieux d’avoir un certain pourcentage d’obligations, parce que sont des valeurs sûres. Mais vous savez, c’est beaucoup plus logique maintenant. C’est certain. Un autre aspect dont nous n’avons pas parlé, c’est l’inflation. Désolé, j’aurais dû en parler plus tôt. En général, on parle d’inflation et de l’indice des prix à la consommation qui, en glissement annuel, s’élevait à 4 % le mois dernier au Canada. En fait, il a atteint presque 8 % à un moment donné. Aujourd’hui, il n’est plus que de 4 %. Idéalement, la Banque du Canada souhaite qu’il se situe à environ 2 % et croyait que ce serait déjà le cas. Il y a un an, les économistes croyaient que nous en serions plus près. C’est le cas, la tendance est à la baisse. Pour l’inflation, c’est certain. Cela sera avantageux pour les obligations.
Chris Cooksey : Naturellement. La Banque du Canada vient de suspendre sa dernière réunion. L’une des raisons invoquées est que les gens ont des hypothèques qui arrivent à échéance et que, si nous augmentons trop les taux, nous pourrions nous retrouver dans une autre crise. L'inflation demeure, même si elle est en baisse, et cela inquiète toujours la Banque du Canada visiblement.
Harvey Libby : Oui, tout à fait. J’en parlais justement avec un ami. L’hypothèque arrive à échéance et on se demande quoi faire. Et les taux. J’ai regardé les taux et je n’arrivais pas à croire à quel point ils étaient élevés, mais je suppose que c’est logique compte tenu de la situation des marchés obligataires. Cependant, si l’on compare les taux d’il y a un an ou un an et demi à ceux d’aujourd’hui, c’est effrayant, et les gens doivent payer beaucoup plus d’argent aujourd’hui. Il y a six mois, il aurait eu la possibilité de bloquer les taux, mais maintenant, cela va lui coûter environ 700 dollars de plus par mois de le faire. Oui, c’est un montant important pour une courte période de temps.
Harvey Libby : C’est vrai, c’est fou. Eh bien, j’aimerais vous remercier d’avoir pris le temps de venir aujourd’hui.
Chris Cooksey : C’est toujours un plaisir de discuter avec vous. J’apprends toujours quelque chose. Nous nous reparlerons bientôt.
Harvey Libby : D’accord. Merci. Prenez soin de vous.
Chris Cooksey : Très bien, communiquez avec nous à l’adresse AdvantagedInvestorPod@RaymondJames.ca. Abonnez-vous à L’Investisseur avantagé sur Apple, Spotify ou tout autre site de balados. N’hésitez pas à communiquer avec votre conseiller si vous avez des questions. Au nom de Raymond James et de L’Investisseur avantagé, je vous remercie d’avoir pris le temps de nous écouter aujourd’hui. À la prochaine. Portez-vous bien.
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